Notre objectif est de déterminer les facteurs de risques de développer un diabète gestationnel (DG).

Étude rétrospective colligeant 60 femmes qui étaient hospitalisées dans un service de médecine interne pour DG sur une période de 7 ans.

L’âge moyen était à 34 ans (24 ans–43 ans). Le diagnostic de DG a été posé à la 20^e semaine d’aménorrhée en moyenne. La glycémie à jeun moyenne était à 8,2mmol/L et HGPO moyenne à 2h était à 9,9mmol/L. Soixante-dix-huit pour cent de nos patientes (n=47) ont présenté au moins un facteur de risque de DG et 35 % (n=21) des patientes plus de 2 facteurs. Ces facteurs de risque ont été répartis par ordre de fréquence comme suit : antécédent familiaux de 1ére degré de diabète (n=30), âge supérieure à 35 ans (n=29), IMC supérieur 25kg/m² (n=15), antécédent de DG (n=12), fausse couche (n=6), toxémie gravidique (n=5), macrosomie (n=3), mort fœtal in utero (n=3) et prématurité (n=2). Concernant le volet thérapeutique, 34 cas de nos patientes (56 %) on été bien équilibrées sous règles hygiéno-diététiques et 26 cas ont nécessité une insulinothérapie.

Le DG est une complication de la grossesse dont l’incidence augmente avec le nombre de facteur de risque. Les principaux facteurs de risque d’après notre série sont : l’âge supérieur à 35 ans, l’hérédité diabétique et l’obésité. Le dépistage systématique de ces facteurs de risques doit se faire le plus précocement possible afin d’éviter les complications fœtales.